Du plus loin que je m’en souvienne, j’ai toujours connu ces interrogations que l’on qualifie généralement d’« existentielles » :
Qui suis-je ? D’où viens-je ? Où vais-je ? Pourquoi ?
De même (peut-être est-ce lié…), j’ai toujours éprouvé cette impression de suivre un chemin. Ou plus précisément, de me « souvenir » peu à peu de chaque chose qui se présentait au fil du temps… Inéluctablement, sur de longues années, cette trajectoire m’a finalement guidée jusqu’à l’hypnose appliquée au « soin ». Il m’a encore fallu quelque-temps pour mettre en adéquation mes propres exigences « spirituelles » avec la bonne technique d’hypnose. Celle avec laquelle je pourrais être en parfait accord avec moi. Tout cette aventure est, bien entendu, ma seule route, unique et personnelle.
Dans un premier temps, je me suis formé à l’Hypnose Spirituelle Régressive (HSR), avec l’IIHS (Institut International d’Hypnose Spirituelle), centre de formation fondé par Jean-Charles Chabot (Québec). Encore aujourd’hui, je considère que j’y ai tout appris des bases de l’hypnose. Mieux : l’accent mis sur la bienveillance et la force de l’intention m’ont définitivement confirmé que j’étais sur la bonne voie.
J’ai donc commencé à recevoir chez moi mes premiers « clients » et ce gracieusement, histoire de bien asseoir ma confiance en moi. J’y ai pris énormément de plaisir : ma soif d’apprendre, autant que celle d’aider étaient enfin conjointement satisfaites. De plus, ne sachant jamais ce qui allait se passer, je vivais cela comme une véritable aventure et je pensais sincèrement pratiquer de cette manière pendant très longtemps…
Seulement voilà, j’ai assez vite ressenti les limites de la technique par rapport à ce que je souhaitais réellement. Tout ce que j’avais appris en HSR me permettait essentiellement d’aborder le soin dans un cadre de « vies antérieures ». Or, les personnes qui se présentaient avaient souvent tendance à se raconter de tout autre manière. Certes, il était bien question de vies antérieures, mais d’autres expériences (plus…exotiques) surgissaient de plus en plus souvent. Des expériences pour lesquelles je n’avais pas été préparé.
Impossible, cependant, de laisser cela de côté : les réponses aux problématiques des « clients » étaient bien là ! Mais comment faire pour s’en emparer ?
Ces questionnements, alliés comme toujours à d’incroyables enchaînements de synchronicités, m’ont amené à me tourner vers cette autre technique d’hypnose, l’Hypnose Régressive Ésotérique (HRE), dont je me sers aujourd’hui. Bien qu’en effet, les causes racines des problématiques deviennent enfin accessibles (du fait que ce cadre des « vies antérieures » est largement dépassé), cette technique présente d’après moi de nombreux avantages car c’est le télépathe qui va chercher l’information. C’est-à-dire que la session ne dépend plus de l’aptitude plus ou moins bonne du client à entrer en état modifié de conscience. Par exemple, du fait d’inductions trop longues, cela avait trop tendance à raccourcir le temps réellement consacré à la session. Elle n’est également plus dépendante de la capacité du client à recevoir l’information puisque la position d’observateur du télépathe permet naturellement d’éviter le flux souvent perturbateur des émotions.
Je me suis donc formé à cette méthode (mise au point par Calogero Grifasi) et j’ai enfin hissé les voiles…