Jean attend des réponses.
Une première session avec d’autres et dans d’autres circonstances l’a profondément déçu. Sa vérification confirme malheureusement ses impressions : elle n’a, pour lui, pas servi à grand-chose. Si ce n’est qu’elle a tout de même permis de le conduire à cette séance-ci. La déception ressentie suite à cette première expérience désagréable fait écho à la profonde déception qui surgira plus tard, quand il éclaircira sa vie antérieure de 14-18.
Et, paradoxalement, l’interférence qu’il porte l’a protégé des sombres énergies qu’il a alors croisé (elle voulait le garder pour elle toute seule !). Un premier « nettoyage » (peur, détresse, tristesse…) révèle des « choses ancestrales », transgénérationnelles notamment.
Dans le nord de la France, en 14-18, un terrible massacre, duquel il est quasiment le seul survivant, le laisse dans un profond état de sidération. Il emporte avec lui ce « non-sens », ce sentiment d’avoir été trompé, ainsi que sa profonde déception. Et reste, dans sa vie actuelle, en lien avec ses camarades tombés au front. Jean comprend peu à peu qu’il porte en lui la culpabilité d’avoir survécu à cette boucherie. Il cherche à réparer ce qui ne peut l’être.
Mais plus tard, Jean fera alors ce qu’il peut faire : il transmettra à tous ses jeunes compagnons d’armes les informations qui vont leur permettre, à chacun, de se libérer. Se met alors en place un effet « domino »… Sa connaissance intuitive de l’eau, ainsi que le soutien d’une énergie blanche et bleue, vont lui permettre de guérir de son traumatisme. Suit un scan méthodique, qui permettra de débusquer la panoplie de dispositifs qui le « ligote ».
Apparait également une « faille » thoracique, servant de « garage », et de porte d’entrée à des parasites de tous poils. Notamment un étrange « poisson rouge » et des « petits bonhommes verts » (en lien avec l’armée). Une fois la lumière faite, se dessine le projet d’envergure d’entités sombres, des « Gris ». Ils suscitent et entretiennent des guerres au plan physique, en vue de faire plier l’humanité qui les gêne au plus haut point. Mais l’intention profonde de Jean est de « faire du lien ».
Un rapide coup d’œil juste avant sa première incarnation terrestre nous montre comment il capte l’énergie cosmique et comment, en réactivant les neutrinos qui nous composent, il cherche à alléger, en s’incarnant, la matière de nos corps. Pour Jean, l’interconnexion est la clé de la libération. C’est une intention qu’il partage notamment avec une femme, qu’il rencontre à 20 ans mais qu’il ne semble pas intéresser et qu’il recroise de façon sporadique tous les 10 ans. Elle finit il y a peu par s’installer près de chez lui avec un homme qui s’appelle Jean et dont elle aura un fils qui s’appelle Jean.
Toujours prise dans des problématiques similaires en lien avec la mort, cette femme reste à distance et ce, malgré le fait qu’ils œuvrent ensemble depuis plusieurs vies. Leur réunion semble tout simplement « empêchée » ici-bas. Mais Jean, se libérant, lui passe toutes les informations qui pourraient, si elle le souhaite, la libérer à son tour.