C’est au 15e siècle, en Bretagne, que se mettent en place, pour Muriel, de très lourds processus transgénérationnels. Ils se renforceront encore dans une autre vie, toujours en France, aux alentours des 17e-18e siècle : au sein d’une famille bourgeoise, totalement méprisante (notamment vis-à-vis des femmes), elle subit l’inceste qui va durablement la marquer.
De ces vies terribles vont découler, pour elle, aujourd’hui, toute une série d’impacts physiques, une image dégradée de l’homme et de la femme et de la famille. Ainsi que de profonds sentiments de colère, de tristesse, de rejet, d’abandon, d’exclusion. A tout cela s’ajoute le poids des enfants morts de sa lignée qui apparait peu à peu. Notamment en fin de session, lorsqu’elle découvre, dans le ventre de sa mère actuelle, l’existence « fantomatique » d’une jumelle disparue.
Son « nettoyage » passera par la compréhension, la douche de lumière, le baume, la transmission d’informations, etc… Muriel recueille ensuite d’autres informations en rapport avec ses demandes particulières d’avant session. Notamment en ce qui concerne la nature oubliée des liens qu’elle entretient, ici et maintenant, avec sa mère et sa tante ou le sens des symboles qu’elle voit sur le mur, le soir, entre veille et sommeil.
La réappropriation de son énergie-source, verte et jaune, de même que les conseils de fin de session (pour la soutenir dans son sevrage anti-dépresseur) lui permettront enfin d’envisager plus sereinement l’avenir, de régler ses problématiques d’exclusion et de reconnaissance, puis d’aider, naturellement, « tous les enfants de la Terre ».