Derrière sa vitre, Adam subit l’emprise abusive d’une araignée en mal d’enfant, qui l’empêche de plus en plus de respirer. A partir d’une vie misérable en Écosse, au 15e siècle, elle le couve jalousement et ne le lâchera plus jusqu’à aujourd’hui. Petit garçon sans amour ni attention, livré, – comme ses frères et sœurs -, à lui-même, à la saleté, aux rats, aux araignées, il cristallise alors une peur terrible qui s’engramme profondément dans ses cellules.
Malgré le répit relatif d’une autre vie, au 19e siècle, au milieu d’une jungle d’Amérique du sud, les mêmes processus de coupure avec l’entourage, d’impossibilité de contacter l’autre, renforcent son manque de confiance chronique envers le reste de l’humanité. Empêché, dissocié, malheureux, Adam profite alors de cette session pour enfin se libérer et libérer son interférence.
Une session relativement courte, du fait, sans doute, que deux sessions précédentes l’ont déjà délivré d’autres mémoires, d’autres implants, d’autres interférences. Mais en se débarrassant aujourd’hui de ses mémoires cellulaires de peur, Adam récupère son énergie première, dorée et liée à l’eau. Il rétablit ainsi ses propres potentiels et processus vitaux. Quelques conseils l’aideront définitivement à métaboliser son expérience de manière optimale.